Les grands observatoires
L'observatoire Yerkes appartient à l'université de Chicago à Williams Bay dans le Wisconsin. Il est connu pour avoir abrité la plus grande lunette astronomique jamais construite à des fins scientifiques, qui en fit le plus grand instrument astronomique du monde, avant la création de l'Observatoire du Mont Wilson.
|
L'observatoire Lick est l'un des premiers observatoires à avoir été construits au sommet d'une montagne (le Mt Hamilton), à 1283 mètres d'altitude. Il fut construit entre 1876 et 1887, et financé grâce à un legs de James Lick. Avant de pouvoir commencer la construction de l'observatoire proprement dit, il a d'abord fallu créer une route accédant au chantier. Tous les matériaux de construction ont été acheminés sur le site à l'aide de chariots tirés par des chevaux ou des mules.
|
Le mont Palomar est une montagne haute de 1 706 mètres située à 80 km au nord de San Diego en Californie. Au sommet de celle-ci se trouve un observatoire privé équipé d'un télescope principal de 5 mètres de diamètre, très connu car étant le plus grand télescope de 1947 à 1975. |
Sur le plateau du Mont-Gros, l'Observatoire est une véritable étoile de l'astronomie mondiale. Créé par un mécène Raphaël Bischoffsheim en 1881.
|
Le E-ELT (European Extremely Large Telescope), télescope géant de l’ESO, sera construit au Chili, sur le site de Cerro Armazones, un sommet de 3.060 mètres d’altitude situé à environ 20 kilomètres à vol d'oiseau de Paranal où se situe déjà le Very Large Telescope (VLT). Avec près de 320 nuits claires par an, un taux d’humidité et une stabilité atmosphérique remarquables, ce site permet également d’envisager d’importantes synergies avec d’autres instruments de ce gabarit de l’hémisphère sud (Alma, Square Kilometric Array). Jean-Gabriel Cuby, du laboratoire d'Astrophysique de Marseille, avait présenté les objectifs scientifiques de l'E-ELT, aux performances hors du commun. Lorsqu’il sera opérationnel, cet instrument sera typiquement une dizaine de fois plus sensible que les grands télescopes optiques en service aujourd'hui, tels que les jumeaux Keck de 10 m ou les 4 télescopes de 8,2 m du VLT. « Dans certains cas d’observation, le gain pourra être de l'ordre de la centaine ». Avec une surface collectrice 25 fois plus grande que celle d’un télescope de 8 mètres, il supplantera Hubble et complétera le futur télescope spatial James Webb. L’E-ELT sera composé d’un miroir principal de 906 segments hexagonaux, d’un miroir secondaire de 6 m de diamètre et de trois autres miroirs. Cette segmentation du miroir primaire est la seule solution possible pour «les très grands télescopes, qu’ils soient terrestres ou spatiaux ». Une technologie maîtrisée par les industriels américains et européens. Dans le cas du projet E-ELT, « ce qui est préoccupant est la maîtrise du processus industriel pour en fabriquer un millier ».
|
|